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Shai Agassi (Israel)

Le Time Magazine a publié jeudi sa liste des 100 personnes les plus influentes de l’année 2009

Selon Guysen : “Deux Israéliens y figurent cette année : le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et le leader de la high-tech israélienne Shaï Agassi. Avigdor Lieberman apparaît dans la catégorie “Leaders et révolutionnaires” et Shaï Agassi a été nommé dans la catégorie scientifiques et penseurs. En 2008, Tsipi Livni était la seule figure israélienne à faire partie de la liste”.—

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet israélien de voiture électrique, associant la start-up de Shaï Agassi et l’alliance Renault-Nissan, ne laisse pas indifférent.

Dimanche 11 mai, les instigateurs de « Project Better Place » l’ont illustré à Tel-Aviv, à l’occasion d’un premier rapport d’étape, couplé d’un essai du prototype.

« Nous avons été submergés de demandes. Pas moins de trente pays se sont déclarés intéressés par notre concept depuis son lancement officiel à la fin du mois de janvier dernier», a affirmé l’entrepreneur israélien Shaï Agassi. Nous avons dû même mettre en ligne en anglais la législation israélienne dans le domaine de la taxation automobile ! ».

Le Danemark a été le premier à s’inscrire sur la liste des intéressés, sa compagnie Dong Energie (spécialisée dans l’énergie éolienne) ayant signé une lettre d’intention pour adopter la solution globale de « Project Better Place ».

Une adhésion d’autant plus flatteuse que le Danemark fait partie des pays les plus en pointe dans le domaine des énergies alternatives. Mais la direction de la start-up n’exclut pas d’annoncer d’autres protocoles avant la mise en place en Israël des premiers réseaux électriques en 2010.

Selon le journal économique israélien « Globes » de ce jour, Shai Agassi serait en pourparlers avec un état du Golfe Persique, désireux de décliner la formule dans l’énergie solaire…

Pour l’enfant prodige de la « high tech » israélienne, passé par les rangs de SAP, et qui partage son temps entre son pays d’origine et la Sillicon Valley, une chose est claire : le projet voiture électrique va changer l’image de l’Etat Hébreu.

« Depuis le lancement de Sussita (ndlr : la voiture israélienne best seller des années 60), rien ne s’était passé dans le domaine automobile dans notre pays !

Avec ce projet calqué sur celui de la téléphonie mobile, j’espère bâtir non pas un mais plusieurs Nokia en Israël », a poursuivi Shaï Agassi, pour qui Renault-Nissan devra injecter « entre 500 millions et 1 milliard de dollars » dans le programme.

A ses yeux, la création de cette solution globale s’apparente en effet « non pas à l’établissement d’un monopole » mais à la mise en place d’un « nouveau standard » ouvert à tous.

Par ailleurs, Moshe Kaplinsky, l’ex-adjoint du chef de l’Etat-major de Tsahal, qui a pris les commandes de la start-up « Better Place Israël », a présenté les résultats d’un sondage indiquant que la plupart des Israéliens adhéraient au concept.

Selon cette étude de marché lancée auprès d’un millier de consommateurs, un Israélien sur six serait prêt à acquérir un véhicule électrique ; 46% jugent que le passage à une voiture électrique sera « facile » ; tout en se déclarant prêts à payer 10% plus cher pour un véhicule respectant l’environnement…

De son côté, Idan Ofer, CEO d’Israel Corp, qui a mis plus de 100 millions de dollars dans cette aventure, s’est félicité de la notoriété du projet, auprès des constructeurs automobiles. «

En un an, le prix du brut est passé de 80 à 120 dollars : il est clair que la Chine et l’Inde seront également amenés à adopter la voiture sans essence. A nous d’être prêts ! »—
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